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2005-11-09
S (...@yahoo.fr, IP: 82.123.200...)
2005-11-09 11:18
Trista realitate - pentru francofoni

Ces émeutiers qui «n'ont rien dans la tête»

A STAINS, les parents n'en reviennent pas. Comment les jeunes ont-ils pu tuer, sans réfléchir, pour rien, cet homme de 60 ans que l'on croisait dans cette cité de Seine-Saint-Denis ? Incrédules et choqués, les adultes se sont rassemblés, lundi soir, pour rendre hommage à leur voisin disparu. Des ados, entre 15 et 17 ans, capuches de survêtement sur la tête, se tiennent un peu à l'écart. Ils surveillent la scène. Puis on entend l'un d'eux susurrer : «C'était un raciste, quand on était gamin il nous empêchait de jouer au ballon, il était toujours après nous.» Une mère de famille lui coupe la parole. «Il faut rentrer chez vous. Il faut vous calmer, il faut arrêter tout ça.»

Dépassés par les événements


Le dialogue se poursuit en arabe puis le groupe revient au français. Les jeunes répètent ce qu'ils ont dit à la police. «La BAC est déjà passée deux fois dans l'après-midi, ils veulent nous mettre la pression pour qu'on parle. Mais on ne sait rien.» Plusieurs mères de famille se lamentent : «Les jeunes n'ont peur de rien.» Un garçon de 16 ans l'approuve, fanfaron : «J'ai déjà fait quatre gardes à vue ; une fois ils m'ont enfermé 24 heures au poste pour un viol. Ils m'ont relâché car la femme a dit que c'était pas moi. S'ils veulent me mettre en garde à vue une fois de plus c'est pas grave. Ils me donnent une couverture et je dors.» Un de ses copains, également habitué du commissariat, renchérit : «Avant la famille pouvait venir nous apporter à manger, maintenant ils ne laissent plus rentrer personne. Ils nous donnent de la bouffe en sachet. C'est dégueulasse.»


Ces adolescents ne sont pas plus impressionnés par les tournées policières. «Il y a les sympas et les autres, signale Djamel. Ceux qui vous emmènent au commissariat parce que vous n'avez pas vos papiers alors qu'ils vous connaissent, et puis ceux qui font leur boulot normalement.» Ceux de la voiture immatriculée PTA, «ça va», mais ceux de la voiture blanche «craignent». Alors que les familles commencent à rentrer chez elles et qu'arrivent les camionnettes des CRS avec la nuit, un gamin de 15 ans d'origine asiatique déboule, tenue de sport blanche immaculée. A ses copains demeurés au pied de l'immeuble, il lâche fièrement : «J'en ai cramé 32 à Garges.»


Un père de six enfants explique que «beaucoup de femmes élèvent seules leurs gosses», et qu'«elles n'arrivent plus à faire face. Alors les garçons font la loi». Ce Camerounais a ses deux aînés à l'université. Chez lui, personne ne sort plus après 20 heures depuis une semaine. Il a instauré son propre couvre-feu. Mais ses voisins n'ont pas tous suivi son exemple, et certains se sont laissé dépasser par les événements. Mê me lorsque les pères sont là, leur autorité s'est souvent diluée dans le chômage. «Au Clos (une cité du quartier, NDLR), la drogue a tout perverti, raconte un policier, les gamins qui servent de mules et de dealers aux trafiquants rapportent plus d'argent dans le foyer. Comme partout, c'est celui qui fait tourner la marmite qui fait sa loi.»


Des 9-11 ans dans la rue

A 21 heures, rue Paul-Vaillant-Couturier, Farid Afrique, ferme son magasin de location de vidéo. Toute la journée, défilent les mêmes jeunes dans sa boutique, la seule dont le rideau de fer est épargné par les graffitis et les tags. «Je les connais tous, raconte-t-il, avec moi ils sont corrects car je suis né ici et que je sais me défendre.» A 40 ans, ce père de famille, qui quotidiennement conduit et va re chercher ses enfants à l'école, sait que bien d'autres gamins, «les plus jeunes entre 9 et 11 ans, sont dans la rue sans contrôle».


Depuis quelques années, «c'est plus dur pour tout le monde, ceux qui n'avaient presque rien ont décroché», analyse ce commerçant, qui confie faire «crédit pour la location d'une cassette à 3,50 euros». Et puis de nombreuses familles de sans-papiers, expulsées des squats parisiens et relogées dans la cité, ont perturbé le fragile équilibre entre les anciens et les jeunes. «Avant, les aînés connaissaient les délinquants depuis leur plus jeune âge, assure le commerçant, ils arrivaient à les raisonner. Maintenant, c'est fini. Des familles entières débarquent sans connaître personne. Elles se fichent des voisins et ne rendent de comptes à personne.»

Plus tard, devant la station Mobil de Stains, lieu de rendez-vous connu, deux «vieux» de 22 ans tentent de sermonner les plus jeunes. «Ils vont vous mettre le couvre-feu, et ils ont raison, tempête Mohammed. C'est n'importe quoi ! Ceux qui font ça ne res pectent rien, ils n'ont rien dans la tête.» De fait, les ados ne semblent pas comprendre ce qu'on leur dit et restent muets, butés.



S (...@yahoo.fr, IP: 82.123.200...)
2005-11-09 12:24
N-are sens sa cititi !

Nu se intelege nimic.
In concluzie e vorba de educatie, de cei 7 ani de-acasa.
Acum vre-o 15 ani locuiam un apartament la Porte de Pantin, Bobigny.
Un vecin, nord african, 3 neveste, 11 copii, care nu-si mai platea chiria de vre-o cativa ani si nimeni nu-i putea face nimic. In timpul zilei toti copii erau in strada. Seara, ca sa se poata culca toti, scoteau mobilele pe hol ca sa aiba unde intinde saltelele. De copii aia nu se ocupa practic nimeni. Ca se duceau sau nu la scoala iarasi nu interesa pe nimeni. Tatal era de dimineata pana seara in bistroul de la coltul strazii.
Din pacate, astfel de familii locuiesc in cartierele in care arde. Si de toate neamurile...africani, asiatici, albi. Si-au gasit distractia preferata.
Azi am fost la Stains...acum 2 zile la Aulnay. Nu stiu unde le ascund, dar eu inca n-am vazut masini arse decat la televizor.



La 2005-11-09 11:18:19, S a scris:

> Ces émeutiers qui «n'ont rien dans la
> tête»
> 
> A STAINS, les parents n'en reviennent pas. Comment les jeunes ont-ils
> pu tuer, sans réfléchir, pour rien, cet homme de 60 ans
> que l'on croisait dans cette cité de Seine-Saint-Denis ?
> Incrédules et choqués, les adultes se sont
> rassemblés, lundi soir, pour rendre hommage à leur
> voisin disparu. Des ados, entre 15 et 17 ans, capuches de
> survêtement sur la tête, se tiennent un peu
> à l'écart. Ils surveillent la scène.
> Puis on entend l'un d'eux susurrer : «C'était un
> raciste, quand on était gamin il nous empêchait de
> jouer au ballon, il était toujours après
> nous.» Une mère de famille lui coupe la parole.
> «Il faut rentrer chez vous. Il faut vous calmer, il faut
> arrêter tout ça.»
> 
> Dépassés par les événements
> 
> 
> Le dialogue se poursuit en arabe puis le groupe revient au
> français. Les jeunes répètent ce qu'ils ont
> dit à la police. «La BAC est
> déjà passée deux fois dans
> l'après-midi, ils veulent nous mettre la pression pour
> qu'on parle. Mais on ne sait rien.» Plusieurs
> mères de famille se lamentent : «Les jeunes
> n'ont peur de rien.» Un garçon de 16 ans l'approuve,
> fanfaron : «J'ai déjà fait quatre gardes
> à vue ; une fois ils m'ont enfermé 24 heures au
> poste pour un viol. Ils m'ont relâché car la femme a dit
> que c'était pas moi. S'ils veulent me mettre en garde
> à vue une fois de plus c'est pas grave. Ils me donnent une
> couverture et je dors.» Un de ses copains, également
> habitué du commissariat, renchérit : «Avant
> la famille pouvait venir nous apporter à manger,
> maintenant ils ne laissent plus rentrer personne. Ils nous donnent de
> la bouffe en sachet. C'est dégueulasse.»
> 
> 
> Ces adolescents ne sont pas plus impressionnés par les
> tournées policières. «Il y a les sympas
> et les autres, signale Djamel. Ceux qui vous emmènent au
> commissariat parce que vous n'avez pas vos papiers alors qu'ils vous
> connaissent, et puis ceux qui font leur boulot
> normalement.» Ceux de la voiture immatriculée PTA,
> «ça va», mais ceux de la voiture blanche
> «craignent». Alors que les familles commencent
> à rentrer chez elles et qu'arrivent les camionnettes des
> CRS avec la nuit, un gamin de 15 ans d'origine asiatique
> déboule, tenue de sport blanche immaculée. A ses
> copains demeurés au pied de l'immeuble, il lâche
> fièrement : «J'en ai cramé 32
> à Garges.»
> 
> 
> Un père de six enfants explique que «beaucoup de
> femmes élèvent seules leurs gosses», et
> qu'«elles n'arrivent plus à faire face. Alors
> les garçons font la loi». Ce Camerounais a ses deux
> aînés à l'université. Chez lui,
> personne ne sort plus après 20 heures depuis une semaine.
> Il a instauré son propre couvre-feu. Mais ses voisins n'ont
> pas tous suivi son exemple, et certains se sont laissé
> dépasser par les événements. Mê me
> lorsque les pères sont là, leur autorité
> s'est souvent diluée dans le chômage. «Au Clos
> (une cité du quartier, NDLR), la drogue a tout perverti,
> raconte un policier, les gamins qui servent de mules et de dealers
> aux trafiquants rapportent plus d'argent dans le foyer. Comme
> partout, c'est celui qui fait tourner la marmite qui fait sa
> loi.»
> 
> 
> Des 9-11 ans dans la rue
> 
> A 21 heures, rue Paul-Vaillant-Couturier, Farid Afrique, ferme son
> magasin de location de vidéo. Toute la journée,
> défilent les mêmes jeunes dans sa boutique, la seule
> dont le rideau de fer est épargné par les graffitis et
> les tags. «Je les connais tous, raconte-t-il, avec moi ils
> sont corrects car je suis né ici et que je sais me
> défendre.» A 40 ans, ce père de famille,
> qui quotidiennement conduit et va re chercher ses enfants
> à l'école, sait que bien d'autres gamins,
> «les plus jeunes entre 9 et 11 ans, sont dans la rue sans
> contrôle».
> 
> 
> Depuis quelques années, «c'est plus dur pour tout le
> monde, ceux qui n'avaient presque rien ont
> décroché», analyse ce commerçant, qui
> confie faire «crédit pour la location d'une cassette
> à 3,50 euros». Et puis de nombreuses familles de
> sans-papiers, expulsées des squats parisiens et
> relogées dans la cité, ont perturbé le fragile
> équilibre entre les anciens et les jeunes. «Avant,
> les aînés connaissaient les délinquants depuis
> leur plus jeune âge, assure le commerçant, ils
> arrivaient à les raisonner. Maintenant, c'est fini. Des
> familles entières débarquent sans connaître
> personne. Elles se fichent des voisins et ne rendent de comptes
> à personne.»
> 
> Plus tard, devant la station Mobil de Stains, lieu de rendez-vous
> connu, deux «vieux» de 22 ans tentent de
> sermonner les plus jeunes. «Ils vont vous mettre le
> couvre-feu, et ils ont raison, tempête Mohammed. C'est
> n'importe quoi ! Ceux qui font ça ne res pectent rien, ils
> n'ont rien dans la tête.» De fait, les ados ne
> semblent pas comprendre ce qu'on leur dit et restent muets,
> butés.
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traktorist din SMT (...@aol.com, IP: 207.200.116...)
2005-11-09 12:31
Vorbesti ca Moise in Pustie....

La 2005-11-09 11:18:19, S a scris:

de unde francofoni ?
Cine dreaque mai stie frantzuzique in ziua de aujourdui?

traktorist din SMT (...@aol.com, IP: 207.200.116...)
2005-11-09 12:52
Re: N-are sens sa cititi !

La 2005-11-09 12:24:54, S a scris:

> Nu se intelege nimic.
> In concluzie e vorba de educatie, de cei 7 ani de-acasa.
> Acum vre-o 15 ani locuiam un apartament la Porte de Pantin, Bobigny.
> Un vecin, nord african, 3 neveste, 11 copii, care nu-si mai platea
> chiria de vre-o cativa ani si nimeni nu-i putea face nimic. In timpul
> zilei toti copii erau in strada. Seara, ca sa se poata culca toti,
> scoteau mobilele pe hol ca sa aiba unde intinde saltelele. De copii
> aia nu se ocupa practic nimeni. Ca se duceau sau nu la scoala iarasi
> nu interesa pe nimeni. Tatal era de dimineata pana seara in bistroul
> de la coltul strazii.
> Din pacate, astfel de familii locuiesc in cartierele in care arde. Si
> de toate neamurile...africani, asiatici, albi. Si-au gasit distractia
> preferata.
> Azi am fost la Stains...acum 2 zile la Aulnay. Nu stiu unde le ascund,
> dar eu inca n-am vazut masini arse decat la televizor.
> 

Dar tin minte bine ca ai vazut morti in N Orleans....
Ca iti place ce zice Media despre america. acum inghite si asta.... E galusca cam mare ?
PS Trage cu ochii la trabant... ca arde una -doua !

dan toader din franta (...@hotmail.com, IP: 213.44.70...)
2005-11-09 13:38
nu asculta nimeni oricum

astia se roaga la toti sfintii sa ii scape de apocalipsa musulmana. ce importanta are ca de fapt nu se intampla nimic la paris. de ce sa te asculte cand lor le convine mai mult versiunea apocaliptica "ca sa se invete francezii minte"? nu au de ce sa asculte logica atunci cand le convine mai mult lipsa de gandire. asta este politica azi. mai nou vad ca ziua scrie ca in franta sunt doar lepenisti in cartierele albe si comunisti in cartierele negre. ii doare in fund pe ei ca jignesc oamenii normali care nu sunt nici lepenisti burjois nici exclusi. se vinde ziarul? se vinde. si se vinde doar vanzand gaini cu pui vii. modelul "libertatea" s-a impus peste tot.:)

titipreda din New Jersey (...@yahoo.com, IP: 162.84.156...)
2005-11-09 14:44
tractoare, lasa-l ma si pe el sa se simpta bine, la anul pleaca la capsuni si spaniola va fi ..LIMBA universala!

La 2005-11-09 12:31:19, traktorist a scris:

> La 2005-11-09 11:18:19, S a scris:
> 
>  de unde francofoni ?
> Cine dreaque mai stie frantzuzique in ziua de aujourdui?
> 

Sobru (...@yahoo.com, IP: 81.196.220...)
2005-11-09 15:40
Re: nu asculta nimeni oricum

Oricum se stinge, si mai importante vor fi comentariile si analizele de dupa evenimente. Atunci se va spune clar ce si cum a fost.
Agitatia unora e inutila. Spera si ei.

canaris din Muntele Regal (...@moncanoe.com, IP: 24.200.114...)
2005-11-09 17:46
Re: de unde francofoni ?

Cine mai stie frantuzeste??? Oamenii culti, agrocultorule!!! Repet, e vorba de cultura, nu de AGRIcultura, asa ca la tine la America nu-i cazul...:) Nu te mai lauda cu limba pe care o vorbesc toti bagabontzii cu turu' nadragilor pana la genunchi, ca aia nu-i limba lu' Shakespeare, ci a lui Mike Tyson...:))

canaris din Muntele Regal (...@moncanoe.com, IP: 24.200.114...)
2005-11-09 17:57
Pt. Sobru: Corect. Traktoru' behaie de vreo 10 zile...

"Agitatia unora e inutila. Spera si ei."
-----------------------------------
Corect. Traktoru' behaie de vreo 10 zile pe forum si sare-ntr-un picior de bucurie ca o oaie kapiata. Io i-am zis ca nu-i frumos sa se bucure de raul altuia, ca roata istoriei se intoarce adesea, da' vaz ca n-ai cu cine discuta, l-au spalat la creier neoprotestantzii lui republicani...
Cat despre problema musulmana, unii se fac ca nu-nteleg un lucru simplu ca bonjour: Europa Nu-i America de Nord (sau vorba lu' Base: iarna nu-i ca vara). In Europa, nationalismele sunt inradacinate, nu vor disparea niciodata. Imigrantii nu sunt integrati, ci exclusi; si ei, si copiii lor, si nepotii lor. Asta ca sa nu mai vorbim de problema teritoriului (limitat) si de cea a locurilor de munca (extrem de putine)... In State, Canada, Australia e loc berechet, iar nationalismul nu-i asa de pregnant ca in Europa. Integrarea se face in mod aproape natural (cu deosebiri intre cele trei tari), iar generatia a doua si a treia sunt deja americani, canadieni, australieni. Ma rog, n-ai cu cine discuta... lasa-i sa vada numai ce vor si sa se bucure ca prostu' cand si-a vazut kooru-n oglinda...:)


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