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  Nr. 2820 de luni, 22 septembrie 2003 
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Editorial

2003-09-22
Sorin (, IP: 80.13.4...)
2003-09-22 15:29
Apropos, e cald...

PARIS, 21 sept (AFP) - Le retour des Roms expulsés de France en
Roumanie est un "échec total", estiment Médecins du Monde (MdM) et
la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) dans un
rapport rendu public lundi, rédigé à l'issue d'une mission en
Roumanie.
Les deux associations ont rencontré du 30 juin au 10 juillet
vingt et un Roms et leur famille proche, en retour volontaire ou
contraint de France, et des représentants de différentes
institutions.
Depuis un peu plus d'un an, le gouvernement français a en effet
adopté une politique de fermeté vis-à-vis des Roms squattant des
terrains vagues, parfois depuis plusieurs années, autour de Paris,
Lille (nord) ou Lyon (centre-est).
Le ministre de l'Intérieur français Nicolas Sarkozy s'est rendu
en Roumanie en août 2002 pour signer un accord contre l'immigration
clandestine et une information a été lancée auprès des Roms sur
l'aide au retour (allocation de 153 euros, frais de retour,
possibilité de prise en charge sociale, d'aide à la réinsertion).
Depuis cette date, le rapport estime à "environ 1.500" le nombre
de personnes expulsées de terrains squattés (sur une estimation de
3.000 à 5.000 Roms en France), et à 30 seulement le nombre de Roms
finalement renvoyés à la suite d'interpellations collectives.
Quant à l'aide au retour, "moins de dix l'auraient acceptée",
selon la mission.
Par ailleurs, "les pressions policières" ont "contraint des
familles à rentrer d'elles-mêmes en Roumanie, avec l'idée de revenir
dès que possible".
Les associations ont retrouvé quatre personnes ayant accepté
l'aide au retour. Trois se sont vu confisquer leur passeport et ont
dû payer avec la somme remise par les autorités françaises leur
billet pour retourner dans leur village, aucune aide ne leur ayant
été accordée à leur arrivée.
L'arrivée en Roumanie des expulsés "est fréquemment décrite
comme une vexation supplémentaire", ils sont accusés de porter
atteinte à l'image de leur pays et sont traités comme des personnes
ayant commis des délits. Les passeports sont retirés pour des durées
plus ou moins prolongées.
Le rapport évoque aussi les conditions de vie des Roms à leur
retour: "Manifestement, il est impossible pour des Roms renvoyés de
France de trouver en Roumanie des ressources comparables à celles
qu'ils avaient par la mendicité ou les emplois non déclarés" en
France.
"Les Roms rentrés en Roumanie que nous avons rencontrés sont
tous très pauvres, sans travail salarié, avec des revenus liés à
quelques rares journées de travail agricole. Malgré leur droit
théorique à l'aide médicale gratuite, ils n'en bénéficient pas en
pratique", constate la mission.
"Le gouvernement roumain est certainement conscient des
problèmes de discriminations envers la minorité rom, les mesures
vont dans le bon sens mais elles ne sont pas encore réellement
effectives", estiment enfin les associations, qui concluent que
l'obsession des familles rentrées en Roumanie est de revenir en
France.
Les associations demandent au gouvernement français de
réexaminer les situations individuelles des Roms, en tenant compte
de l'ancienneté de leur présence en France et de créer des "visas
saisonniers", et au gouvernement roumain de revenir sur la sanction
de confiscation des passeports et de lutter contre les
discriminations envers les Roms.
mv/ob/ak eua

AFP 211651 GMT SEP 03

IonIon (, IP: 195.39.25...)
2003-09-22 18:00
Sorine nu intra in amanunte cu caldura, rromii si apa ! Sunt mai sensibil la chestiuni de felul acesta!

La 2003-09-22 15:29:25, Sorin a scris:

> PARIS, 21 sept (AFP) - Le retour des Roms expulsés de France en
> 
> Roumanie est un "échec total", estiment
> Médecins du Monde (MdM) et
> la Fédération internationale des droits de l'Homme
> (FIDH) dans un
> rapport rendu public lundi, rédigé à l'issue
> d'une mission en
> Roumanie.
>  Les deux associations ont rencontré du 30 juin au 10
> juillet
> vingt et un Roms et leur famille proche, en retour volontaire ou
> contraint de France, et des représentants de différentes
> 
> institutions.
>  Depuis un peu plus d'un an, le gouvernement français a en
> effet
> adopté une politique de fermeté vis-à-vis des
> Roms squattant des
> terrains vagues, parfois depuis plusieurs années, autour de
> Paris,
> Lille (nord) ou Lyon (centre-est).
>  Le ministre de l'Intérieur français Nicolas Sarkozy
> s'est rendu
> en Roumanie en août 2002 pour signer un accord contre
> l'immigration
> clandestine et une information a été lancée
> auprès des Roms sur
> l'aide au retour (allocation de 153 euros, frais de retour,
> possibilité de prise en charge sociale, d'aide à la
> réinsertion).
>  Depuis cette date, le rapport estime à "environ
> 1.500" le nombre
> de personnes expulsées de terrains squattés (sur une
> estimation de
> 3.000 à 5.000 Roms en France), et à 30 seulement le
> nombre de Roms
> finalement renvoyés à la suite d'interpellations
> collectives.
>  Quant à l'aide au retour, "moins de dix l'auraient
> acceptée",
> selon la mission.
>  Par ailleurs, "les pressions policières" ont
> "contraint des
> familles à rentrer d'elles-mêmes en Roumanie, avec
> l'idée de revenir
> dès que possible".
>  Les associations ont retrouvé quatre personnes ayant
> accepté
> l'aide au retour. Trois se sont vu confisquer leur passeport et ont
> dû payer avec la somme remise par les autorités
> françaises leur
> billet pour retourner dans leur village, aucune aide ne leur ayant
> été accordée à leur arrivée.
>  L'arrivée en Roumanie des expulsés "est
> fréquemment décrite
> comme une vexation supplémentaire", ils sont
> accusés de porter
> atteinte à l'image de leur pays et sont traités comme
> des personnes
> ayant commis des délits. Les passeports sont retirés
> pour des durées
> plus ou moins prolongées.
>  Le rapport évoque aussi les conditions de vie des Roms
> à leur
> retour: "Manifestement, il est impossible pour des Roms
> renvoyés de
> France de trouver en Roumanie des ressources comparables à
> celles
> qu'ils avaient par la mendicité ou les emplois non
> déclarés" en
> France.
>  "Les Roms rentrés en Roumanie que nous avons
> rencontrés sont
> tous très pauvres, sans travail salarié, avec des
> revenus liés à
> quelques rares journées de travail agricole. Malgré leur
> droit
> théorique à l'aide médicale gratuite, ils n'en
> bénéficient pas en
> pratique", constate la mission.
>  "Le gouvernement roumain est certainement conscient des
> problèmes de discriminations envers la minorité rom, les
> mesures
> vont dans le bon sens mais elles ne sont pas encore réellement
> 
> effectives", estiment enfin les associations, qui concluent que
> l'obsession des familles rentrées en Roumanie est de revenir en
> 
> France.
>  Les associations demandent au gouvernement français de
> réexaminer les situations individuelles des Roms, en tenant
> compte
> de l'ancienneté de leur présence en France et de
> créer des "visas
> saisonniers", et au gouvernement roumain de revenir sur la
> sanction
> de confiscation des passeports et de lutter contre les
> discriminations envers les Roms.
>  mv/ob/ak eua
> 
>  AFP 211651 GMT SEP 03
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